Les Draugar de l'ancien monde
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 L'histoire de Regin

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Regin
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Regin


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MessageSujet: L'histoire de Regin   L'histoire de Regin Icon_minitimeSam 15 Nov - 13:57

Regin

Regin était allongé sous un vieux chêne tortueux, sentant la douce brise du soir lui caresser le visage. Cette brise… Seul élément qui perturbait ce magnifique tableau qui se peignait devant ses yeux. Les étoiles, si hautes ainsi perchées dans l’immense obscurité qu’est la nuit semblaient brillées d’une énergie magnifique. Grâce au halo de lumière que projetait la lune, les hautes arrêtes tranchantes des sommets enneigés déchiraient le néant nocturne tandis qu’au creux de la vallée s’étendaient les vertes prairies du comté de Wermak.
Comme à chaque soir, Regin était torturé par ses souvenirs peu glorieux. La rage… Ce sentiment qu’il connaissait si bien. Cette émotion si puissante le détruisait, ne laissant de son esprit qu’une coquille vide. Peu importe ce qu’il avait su un jour faire, et ce dont il était un jour fier, ce n’était rien comparé à ce jour, ce triste jour où de sa jeunesse, il passa dans le vrai monde, où de son ignorance naquît la triste réalité de la destinée.

Prologue...
C’était pour son quinzième printemps. Il avait réussi avec succès le test d’entrée dans les troupes régulières du pays de Corona, sa région natale. Cela faisait longtemps qu’il rêvait de ce moment. Voir tous les soldats de Corona l’émerveillait à chaque fois qu’il les apercevait. Fiers dans leurs armures étincelantes avec les épées tirées au clair sur l’épaule, leurs capes verts émeraudes, insignes de l’unité d’élite des Dragons d’Emeraude leur cascadant dans le dos, ils partaient au combat repousser d’éventuelles menaces armées d’une détermination infaillible combinée aux talents de chaque guerriers suivant l’entraînement rigoureux que doit subir tout bon soldat. Tout le monde respecte beaucoup les soldats au pays de Corona, c’est pourquoi Regin s’engagea dès qu’il eu atteint la limite d’âge de son quinzième anniversaire a fin de montrer à tous qu’il était lui aussi capable de combattre, telle les puissants Dragons d’Emeraude.
Regin dut alors se rendre à la cité aux milles émeraudes, capitale de Corona, a fin de jurer loyauté devant le Seigneur du comté de Corona, le Grand Ithildir. La forteresse portait bien son nom… Il lui était déjà arrivé d’apercevoir au loin la citadelle se dressant fièrement contre le flanc de la montagne lorsqu’il voyageait jusqu’au marché de l’équinoxe du printemps où tout les marchands du pays se réunissaient. Les étendards verts émeraudes bien visible sur les pierre blanche de l’édifice flottants au vent, des milliers de gemmes d’émeraudes luisantes sur chaque portes, chaque éléments architecturale, chaque détails tel un essaim de lucioles voletant dans la nuit à travers tours et remparts dont étaient constitué l’édifice. A l’intérieur, dans la salle du trône, la seul que Regin fût amené à voir, tout n’était que splendeur, la beauté de la sobriété. Le sol était de marbre noir veiné de vert contrastant avec les hautes colonnes d’un blanc plus pur que la neige se dressant sur une hauteur de presque quarante pieds. Entre chaque colonne, des fenestrages aux motifs complexes laissaient passer juste ce qu’il fallait de lumière pour éclairer l’immense salle. Regin était bouche bée devant de telles œuvres ainsi que toutes les jeunes nouvelles recrues venues pour la même raison que lui. Lorsqu’ Ithildir le Grand fit son apparition, toute l’attention se dirigea vers lui. Il était vêtu d’une robe immaculée brodée dans le dos d’un dragon. Regin l’avait imaginé plus jeune. De long cheveux blanc maintenus par une couronne d’argent décorée d’un unique émeraude encadrait son visage et ses yeux dont on n’aurait cru qu’ils étaient taillés de la même pierre précieuse. Une barbe courte et parfaitement taillé lui poussait sur le menton. Malgré son âge, il semblait toujours être animé d’une puissante énergie. Célèbre pour avoir repousser il y a de cela quelques années une attaque gobeline sur le pays à lui tout seul, il avait défié Snorkel le baveux, le chef d’armée, et avait réussi à démoraliser la horde verte en abattant leur chaman (et quelques fanatiques à peau verte qui ne voulurent pas patienter jusqu’à la fin du combat) devant les portes de la cité au bout d’un combat qui dura plusieurs heures. On raconte que les sorts du chaman faisaient fondre la roche en un magma tandis que l’épée du Seigneur Ithilidir la pourfendait. L’histoire avait fait le tour de l’Ancien Monde.
Très rapidement, Regin dût commencer son entraînement en tant que novice. Des cours de maniement d’armes lui fût donner. Il appris à manier essentiellement l’épée et le bouclier, arme basique du guerrier par excellence. En tant que jeune, il n'avait pas un équipement de haut de gamme mais la qualité était tout de même bien présente. Une armure en cuire neuve ainsi qu'une paire de vambraces assorties, et une jupe aux couleurs de Corona. On lui avait également donner une petite épée, simple mais en bonne état, combinée à un bouclier. Sur le blason dont il était orné, un dragon noir sur un fond vert crachaient un jet de flamme couleur émeraude. (les couleurs changeaient suivant les unités aux quels on était affectées, passant par l'argent pour les troupes spéciales au dorée pour les unités d'élites). Regin se débrouillait tout de même bien aux entraînements martiaux, mais c'était aux cours de tactiques militaires qu'il excellait le plus. Il avait tout appris, tout ce que l'on lui disait il le retenait. Il voulut être le meilleur élève et il le fût. Il apprît que faire lorsque ses ennemis sont en supériorité numérique, quelles sont les endroits à éviter ou à favoriser lors d'une bataille, connaître les défauts des armées adverses ainsi que leurs faiblesses, la meilleur de manière de gérer l'énergie des soldats et les vivres lors d'un siège. Il était brillant dans tous ces domaines et était apte à faire face à n'importe quelle situation militaire.
C'est seulement un mois après le début de sa formation, par une chaude journée d'été qu'il fût amener à aller sur le terrain. Il accompagna la septième unité, des soldats déjà bien expérimentés pour une mission banale qui consistait à déloger un petit groupe de bandits qui s'était installé dans les anciennes ruines de la tour de garde de Sultar et qui vivait de chasse certes, mais surtout des poches des voyageurs qui traversaient le pays. La stratégie était simple, surprendre les bandits par la supériorité numérique, matérielle et tactique. Les ennemis capituleraient alors tout de suite et se laisseraient conduire sans résistances a fin d'être jugés devant le tribunal de Karnauf.
Les soldats partirent donc confiants car ils savaient tous qu'il ne devraient pas rencontrer de problèmes, étant habitués à ce genre de quête.
Dans l'air du sous-bois, la température chuta étrangement, mais personne ne s'inquiéta puisque les arbres était tellement vieux et grand qu'il ne laissait passer du soleil que quelques rares rayons de soleil. Après seulement 15 minutes de marches à travers les grandes silhouettes tordues des arbres, le groupe arriva enfin aux ruines de la vieille tour. L'air y était particulièrement nauséabond, les soldats dégainèrent lentement leurs armes se plaçant tout autour du frêle bâtiment qui semblait tenir encore debout par miracle. Déjà, on voyait passer quelque ombres à travers les ouvertures béantes de l'édifice. Petit à petit, les bandits sortirent de la tour. Ils étaient maigres, comme s’ils n'avaient rien puent manger depuis plusieurs semaines, leurs vêtements, ou plutôt ce qu'il en restait n'était qu'un résidu de lambeaux de tissus à moitié décomposé. Mais leurs visages ! C’était cela qui avait marqué à jamais l’esprit de Regin. Un visage livide au regard blanc, sans aucun caractère humain, se tourna vers lui. Regin recula d’un pas sous l’effet de choc. Qu’est ce que c’était ? Sont ils réellement des bandits ? Ils prirent de la vitesse et chargèrent armes aux clairs les Coroniens sans une once d’hésitations. Le combat s’engagea. Malgré l’infériorité numérique des ennemis ils tinrent bon sous toutes les blessures qu’ils enduraient. Les soldats pris aux dépourvus et surpris devant de telles adversaires tombaient un à un. Tous ces braves soldats qui mourraient et Regin qui restait planté là pétrifier de terreur. Trinko, un homme dont il avait fait connaissance avec lui lors du chemin se fît abattre sous ses yeux par une de ces créatures maléfiques. La bête hideuse et puante vît alors le jeune adolescent et se dirigea vers lui tout en dégainant une vieille dague dentelée. Alors voilà ? Rien ne correspondait avec tout ce qu’il avait pu apprendre en cours jusqu’à maintenant, tout était différent ! A quoi bon avoir tout appris, avoir travailler pendant si longtemps si c’était pour se faire étriper par un cadavre ambulant ? Il pouvait déjà sentir son odeur, il pouvait voir chaque vers sortant des pustules dont il été recouvert, sa gueule était maintenant à quelques centimètres de son visage quand tout à coup, la bête s’affaissa. Une flèche à empennage vert et blanc lui dépassait de l’arrière du crâne. Regin ne chercha plus à comprendre. Il lâcha son bouclier trop lourd et trop encombrant et courra, non pas sur ses ennemis mais loin d’eux, il fuiat lâchement la clairière où crevaient misérablement mais avec honneurs tous ces compagnons. Il jeta un dernier regard par-dessus son épaule à la lugubre tour. Tout en haut, se dressait la silhouette d’un homme ou plutôt d’un vieillard avachi s’appuyant sur un étrange bâton orné d’une étoile à huit branches. Derrière la capuche de son manteau, brillaient deux yeux aux lueurs étranges. Il le fixait, il souriait, il rigolait de la faiblesse des humains, mais peu en importait à Regin sur le moment, il fallait qu’il fuit loin de cet endroit maudit, loin de cet endroit chaotique, peu lui importait son honneur, tant qu’il pouvait sauver sa peau.

Depuis ce jour, Regin ère à travers le pays sans but précis, de village en village, fuyant les fantômes de son passé ...


Dernière édition par Regin le Sam 29 Aoû - 23:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Les Marches du Jötun   L'histoire de Regin Icon_minitimeLun 9 Fév - 15:07

Les marches du Jötun

Regin se réveilla brutalement un peu avant l’aube, chassant de son esprit l’image d’un homme caché sous l’ombre de sa capuche. Il se leva de sous son arbre en quête d’un point d’eau où il pourrait se rafraîchir. La veille, il avait traversé un petit ruisseau qu’il se mit donc à rejoindre. Wermak se trouvait dans une région montagneuse, au fond d’une vallée. Bon nombres de ruisseaux y serpentaient et une rivière séparait la plaine en deux parties. Le village, ainsi que les autres patelins du comté sont divisés en clans, des familles plus ou moins solidaires mais qui travaillent tout de même main dans la main pour subsister.
Après quelques minutes de marche, il trouva un endroit à la lisière de la forêt un peu à l’écart du village où un petit pont de bois avait été bâti. Un pêcheur s’y trouvait, confortablement installé sur la barrière où il fumait de l’herbe avec une longue pipe. Plutôt vieux, sa grande barbe blanche amplifiait cette impression.

« Vous êtes de ces soit disant aventuriers venus pour la quête ? questionna le vieille homme en dévisageant Regin à travers un petit nuage de fumée
_ Euh non ! Non je suis juste un voyageur, je viens en pèlerinage, à l’abbaye du Pic Blanc inventa Regin »
Le doute de la véracité des déclarations du jeune voyageur pouvait se lire sans peines sur le visage et le regard de l’homme.
« Eh bien, pèlerin ! déclara le vieillard sur un ton plaisantin (il avait l’air de beaucoup s’amuser), vous êtes drôlement équipé pour quelqu’un qui rend visite aux reliques de Saint Avelyn !
_ Et bien, c’est que … ce n’est pas à moi, je … balbutia Regin en essayant vainement de cacher son épée au regard fugace du vieux pêcheur qui commençait à ranger son matériel de pêche.
_ Tu devrais t’rendre au village gamin, le coupa t’il, les gens là-bas ont besoin de gens comme toi, de gens qui savent manier l’épée ! dit il en s’éloignant, le dos tournée. Ces temps-ci, de drôles d’oiseaux courent dans la forêt, les temps changent !
_ Non, vous faites erreur sur la personne, je ne suis pas un aventurier ! cria Regin afin que l’étrange pêcheur puisse l’entendre. »
Il ne lui répondit que par un signe de la main, sans même se retourner.
Les propos du vieillard le firent cogiter toute la matinée. Les temps changent … Un frisson lui parcourut l’échine. Il était bien placer pour le savoir. Peut être le mal qui parcourait les forêt du pays était le même que celui qu’il avait déjà rencontrer auparavant ? Sur son chemin jusqu’ici, il avait déjà entendu parler d’un village complètement dévasté par une attaque mystérieuse. On raconte qu’il n’y eut aucun ennemi, juste des villageois qui c’étaient mis à se comporter étrangement assassinant les inconnus aussi bien que leurs enfants.

Le soir de cette rencontre, il se rendit au village afin d’essayer d’en savoir un peu plus sur les propos du vieux pêcheur. Le meilleur endroit pour savoir tout ce qui ce trame dans le comté et même par delà les frontières était bien entendu la taverne, la taverne du Centaure. Le bâtiment était plutôt en bonne état, bâti seulement en un vaste rez-de-chaussée, il offrait également des chambres aux voyageurs. Regin entra. La plupart des personnes se retournèrent en remarquant sa présence et un léger silence se fît jusqu’a ce qu’il s’assoit près du comptoir et commande une bière d’ortie au tavernier, Fenn’tyr le centaure.
Sur une des poutres qui soutenait la devanture de bar, on pouvait voir un parchemin où était griffonner rapidement quelques mots. Une quête. Rien n’y était très clair, il était signé d’un sceau par un certain Eldrit. Regin demanda donc à l’imposant tavernier qui était cet homme …

« Eh ben ! Ca se voit qu’vous êtes pas du coin mon bonhomme !
- En effet répondit Regin
- C’est le Seigneur du comté figure toi. Après un petit moment il rajouta en désignant l’affiche d’un geste de son imposante tête hirsute, les temps sont dures pour lui en ce moment … On raconte qu’une guerre se prépare, chuchota t’il
- Une guerre ? contre Wermak ? C’est impensable, ce comté est minuscule et pauvre il n’y aurait aucun intérêt à cela ! Qui voudrait des richesses de Wermak …
- J’pense pas que ce soit pour les richesses que les attaquants ravagerait le pays. On a que peu d’informations sur eux. Sont drôlement louches en tout cas. On sait même po sous quel étendard ils se sont ralliés. On sait juste qu’ils ont établis des camps dans les forêts … On pense que c’est juste des éclaireurs. » Et la dessus le centaure s’en alla pour s’occuper d’un autre client.
Regin bu sa bière tout en observant le parchemin … La date du rassemblement était fixée au lendemain, au pied des Marches du Jötun …
Il délaissa sur le comptoir sa chope vide, une pièce de bronze et s’en alla dans l’obscurité déjà profonde. L’hiver approchait à grand pas … et il lui sera difficile.

Au matin, Regin se trouvait sur le point de rendez vous. Il n’y avait encore personne. Même si il était en avance, il doutait que bon nombres d’aventuriers soient intéressés par une telle quête. A peine 30 minutes plus tard, un homme arriva discrètement, vêtu d’une tunique marron ne portant aucun blason ou quoi que ce soit qui puisse aider Regin à identifier l’origine de ce guerrier. Son épée, un cimeterre avec une garde étrange prouvait tout de même que ce personnage avait déjà fait du chemin. Elle était de facture étrangère. Regin l’interrogea d’un regard pour avoir la confirmation qu’il était bien venu pour la quête et il lui répondu d’un hochement de tête. Arriva ensuite une sorte d’érudit, un druide à priori. C’etait étrange, cette classe de sorcier était devenu bien rares avec le temps et la plupart préfère rester parmi leur société plutôt que de se mêler aux affaires des humains.
Des bruits de sabots résonnèrent bientôt aux oreilles de nos compagnons. Un émissaire approchait. Avec lui, on voyait une silhouette courir parmi les arbres sur le bord du chemin. Une fois à la hauteur du petit groupe, il sauta sur la piste. C’était un grand homme, vêtu d’une cape d’un vert forestier. On pouvait aisément comprendre que ce personnage avait l’habitude des bois en voyant la manière dont il arrivait à s’y déplacer. Pourtant il n’y avait pas la grâce des légendaires gardes sylvains en lui … juste une force totalement maîtrisée. L’émissaire descendis de son cheval.

« Quatre … Vous êtes donc quatre à vous portez volontaire. Et bien c’est déjà bien plus que ce que j’imaginais ! Tenez ! C’est une carte des Marches du Jôtun, elle vous sera utile. Votre quête est d’identifier vos ennemis et leurs effectifs. Nous vous demanderons le maximum d’informations. Votre paye en résultera. » Et sur ce le cavalier s’en alla …

Nos aventuriers marchèrent pendant quelques heures sous les corneilles noires, avant de faire une première pause. Le soleil était déjà haut dans le ciel. L’endroit choisi était un petit replat sur le bord du chemin d’une dizaine de m². Le grand homme prît le premier tour de garde, l’étranger resta distant tandis que Regin et le druide prirent le temps de se faire une petite partie de dés.
« Il n’y a rien dans cette forêt que des sangliers plaisanta Regin plus pour se rassurer qu’autre chose. Qu’est ce qu’il croyait ?! Qu’on allait rencontrer des orcs ou des morts vivants partout ? » continua t’il quand tout à coup, des bruits se firent entendre ! Le groupe se mirent en garde, épées au poing. Le stress monta mais ce n’était rien. Des chamois … Ce n’était que deux chamois qui descendaient tranquillement le long de la montagne. Regin regarda le forestier. Aussi étrange que cela puisse paraître, il le soupçonnait d’avoir un rapport avec ces bêtes puisqu’il portait sur lui un bois de chamois.
Le groupe se remis à l’aise quand tout à coup notre garde sauta sur ces pieds.
« Qu’y a t’il ? demanda le druide »
Une ombre avait traversée rapidement le chemin, mais cette fois là ce n’était pas un animal. Elle semblait portée par le vent. Rapidement la forêt s’anima et d’autres silhouettes d’hommes apparurent. Le groupe fût encerclé. Les ennemis étaient armés et visiblement leurs intentions n’étaient pas pacifiques. Le combat s’engagea. Rapidement le groupe d’aventuriers compris la supériorité de leurs adversaires et ils furent contraints de battre en retraite en s’enfonçant encore plus dans les bois. Ils les traquaient, ne voulant pas laisser les aventuriers sortir vivant de cette forêt de leur domaine et ainsi répandre des informations da ns la plaine. Les compagnons arrivèrent à un croisement situé sous une ruine. Plusieurs choix s’offraient à eux. Descendre au village, monter plus haut dans la montagne, ou tendre une embuscade. C’était le seul choix envisageable, car il était impossible de battre directement leurs ennemis sur leurs terrains. Les prendre de surprise est un bon moyen de faire pencher la balance. Le groupe se cachèrent dans les ruines attendant silencieusement que leurs ennemis approchent du croisement des chemins. Ils arrivèrent et firent une halte afin de savoir par où leurs proies avaient fuis. De toutes évidences, ils savaient lire les empruntes sur le sol puisque l’homme qui semblait les diriger indiqua à ces coéquipiers vers où aller. Vers la ruine où était cacher Regin et les autres. Il fallait charger, car combattre dans un lieu si restreint était synonyme de mort. A l’unisson, les aventuriers sortir en rageant de la demeure de pierre. Le combat fût violent, les duels se dispersèrent. Un des ennemis brisa son arme et Regin en profita pour le taillader. Ces compagnons n’eurent pas la même chance, et certains furent blessés. La victoire tourna tout de même pour eux et ils utilisèrent ce qu’il leurs restaient de force pour grimper se mettre à l’abri sous le porche d’une vieille ruine. Le druide pût soigner les plus grosses blessures de ces compagnons et ils décidèrent de faire une pause et de méditer sur ce qu’il avaient déjà vu et les choix qui s’offraient à eux. Redescendre dans la vallée, semblait être le meilleur choix.
Notre groupe descendit donc le plus rapidement et discrètement possible le long des chemins. A peine quelques minutes plus tard qu’ils tombèrent dans une embuscade. Un archer dissimulé faillit blesser Regin. Dans la mêlée de la bataille, il retomba nez à nez contre ce même archer. Il portait l’équipement d’un assassin et une arme étrange aux reflets sombres et dorées. Autour des deux combattants, le silence se fit. Le duel commença. Il était rapide et agile, mais Regin arrivait à parer la plupart de ces coups. Le son des épées tintant dans l’air pesant de la forêt fît douter Regin. Il espérait que son épée tiendrait le coup contre une arme d’une facture si étrange que l’on pu croire qu’elle était magique. Le combat était serré. Regin utilisait tout son talent appris à l’armée, mais il subissait tout de même plusieurs blessures. Son adversaire également. Au bout de plusieurs minutes, les deux combattants était à bout de force, quand Regin asséna à l’assassin une blessure qui le fît chuter. Il l’acheva à terre. Regin aida de suite son compagnon, l’homme à la tunique marron à se relever tandis que le druide jetait un sort de guérison à l’autre guerrier. Ensemble ils fuyèrent cette forêt maléfique, rappelant à Regin de bien sombres souvenirs …


Dernière édition par Regin le Sam 29 Aoû - 23:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'histoire de Regin   L'histoire de Regin Icon_minitimeLun 13 Juil - 16:17

Le Lendemain, hors de tout dangers, Regin partît en direction du château de Wermak. Il était bâti au centre de la vallée sur le flanc de la montagne. De telle sorte, il offrait une vue globale tout d’abord sur Wermak puis sur les villages voisins. Sur les remparts, plusieurs gardes faisaient leurs rondes guettant le moindre détails suspects. En ces temps perturbés, le Seigneur Eldrit avait à priori renforcé la sécurité., craignant des attaques qui ne seraient tardées. Les gardes le virent arrivé et l’un d’eux fît signe à Regin de déposer ces armes. Apparemment, ils avaient été mis au courant par leurs supérieurs de sa venue ainsi que de celles des autres personnes ayant participé à la quête. Le château de Wermak etait bien plus modeste que le seul fort que Regin avait pu visiter. Celui de la cité aux milles Emeraudes … Quelques chambres, une cuisine, et la salle de banquets qui servaient également de salles de conseils ou d’autres assemblées. Les aventuriers de la veille était déjà présent autour d’une table massive en chêne. En face d’eux, le cavalier émissaire, ensuite un homme qui devait être un militaire vu sa tenu et enfin le Seigneur Eldrit.
« Nous vous attendions déclara l’émissaire en invitant d’un geste de la main Regin a s’asseoir. Nous allons pouvoir commencer ce conseil concernant les légions qui menacent la sécurité du comté. Tenez, c’est de l’hypocras dit il en tendant un verre a Regin. »
Tour à tour ils décrivèrent ce q’ils avaient pu voir des ennemis, leur nombre, leur équipements, leur organisation. Pendant tout le long de la discution, le Seigneur n’intervint uniquement pour poser quelques rares questions … Il gardait les poings joins près de son visage impassible, où seul son regard fixe pouvait laisser deviner les sombres pensées qui le harcelaient.
Une petite heure plus tard Regin sortait du château avec une petite bourse de cuir lestée d’une poignée de pièces d’argent.

Les premiers assauts sur les villages arrivèrent une semaine plus tard. Des régiments complets de barbares, de gobelins et de renégats en tout genres. Les premières attaques firent de nombreuses victimes dont la majorité des innocents. Ils avaient l’avantage de la surprise. Rapidement, les villageois furent appelés aux armes, venant prêter mains fortes aux soldats peu nombreux. Même si ils étaient mal équipés, la rage de leur proches tués ou de leurs maisons et terres détruites suffisait à les rendre aussi puissant que n’importe qu’elle unité entraînée ! L’hiver s’était déjà installer quand sonna l’heure de la grande bataille ! Regin fût présent ce jour là, prêt à aider les habitants qui était déjà désormais devenu ces proches. Il etait prêt à défendre ces terres devenues son ‘‘ chez lui ’’. Les ennemis arrivèrent de toutes part, ils descendaient des montagnes où ils étaient éparpillés afin de se réunir en une centaines d’hommes. Regin, se trouva en difficultés contre un maraudeur après quelques minutes. Il était armé d’une masse d’arme à ailettes redoutable. En essayant de parer un de ces coups, son épée se brisa net et il se retrouva à terre sous l’effet du choc. Le barbare, un sourire triomphale (et quelque peu idiot) sur le visage, ce rapprocha afin de lui asséner un coup qui lui serait certainement fatal quand tout à coup sa tête vola dans les airs pour retomber mollement avec son cadavre ensanglanté. Le vieux pêcheur ! Il planta son arme dans le cadavre tout frais.
« Tiens vlà pour toi gamin ! » C’était une épée, brillante comme la lune par une nuit sans nuages, fine comme la branche de saule. Sa forme de feuille allongée prouvait qu’elle était de facture elfique et lorsque Regin la saisît, il en eut la confirmation. Elle était aussi légère qu’une rapière et ce sentiment s’accentua lorsque il l’a fît balancer dans sa main, avec un équilibrage des plus parfait. Le premier et malheureux gobelin qui lui passa sous la main pût goûter à son fin tranchant. Il eut à peine le temps de remercier le vieille homme que ce dernier retourna dans la mêlée. Il se débrouillait étonnamment bien pour un vieillard, magnant son grand et lourd bâton de marche comme une arme redoutable.
Au bout de plusieurs minutes, et après accumulations des pertes dans chaque camp, des bruits de cavalerie se firent entendre au loin. C’était des renforts, une unité de cavaliers envoyé par le comté voisin ! Avec eux, on pouvait voir en tête de colonne Fenn’tyr le centaure de la taverne manier un imposant gourdin. Leurs seul effets dissuasifs suffirent à faire dérouter les ennemis restants déjà bien affaiblis. Ils se dispersèrent de la même manière qu’ils étaient venu. C’était la fin des ennuis, le retour de la paix.

Gn 2.5 La course à la bière …

L’hiver continua, balayant la vallée devenue quasiment déserte à cause des froids intenses. Regin lui était désormais hébergé à la Taverne du Centaure, on lui avait proposer un logement après les batailles et son soutient. Il aidait également les paysans du Nord de la vallée à reconstruire les maisons détruites, faire du bois, et d’autres tâches.
Un jour, alors qu’il s’apprêtait à aller faire une petite promenade en forêt, Fenn’tyr l’interpella dans la salle principale de la taverne …
« Hej à toi Regin ! Viens prendre une bière, il faut que nous discutions ! J’aurais besoin que tu me donnes un petit coup de main …
- Mais bien sur ! Je suis prêt à combattre un dragon pour toi, tu le sais bien ! De quoi s’agît t’il ?
- Et bien vois tu, c’est la bière de mon dernier tonneau que tu bois là ! Pourrais tu aller m’en chercher une barrique chez les brasseurs de Ölheim ? Ca me rendrait bien service, car si je fais cela moi même, je serais contraint de fermer la taverne un moment, surtout que le brasseur la bas aime bien discuter un peu quand je vais le voir tu comprend ?
- Oui, je te dois bien cela, dit il en admirant les reflets ambrés de la célèbre bière du clan de Ölheim. Déjà que tu m’héberges alors c’est la moindre des choses !
- Dit leur que c’est moi qui t’envoie, donne lui ça et i’aura pas plus de problèmes que ça ! » Regin prend le parchemin que lui tend Fenn’tyr
« C’est la commande. Pour le payement ne t’inquiètes pas, j’ai une sorte d’abonnement hehe ! Ah au fait ! Méfie toi tout de même, on raconte que des pilleurs attaques les passants ces temps ci !
- Très bien je ferrais attention ! déclara t’il en finissant sa chope. J’y vais de ce pas ! »
Regin alla alors chercher une hache dont il se servait habituellement pour couper du bois. Il ne voulait pas prendre sa nouvelle épée de peur de l’émousser. En effet, il neigeait presque quotidiennement à Wermak ces temps ci. Il était tôt, et en sortant dans l’air glacial il frissonna. Il referma sur lui son long manteau en se réjouissant de l’avoir sur les épaules et partît en direction de la brasserie. Elle se trouva être à une trentaine de minutes de marche de la taverne. Sur le chemin, Regin ne rencontra rien d’autres que quelques lapins de garennes grignotant les écorces d’arbrisseaux pour subsister au manque de nourriture. Il n’avait qu’à suivre des panneaux qui lui indiquaient la bonne direction. Ces panneaux servaient surtout aux marchands des comtés voisins ne connaissant pas le pays et qui désirent ramener cette célèbre bière de Ölheim dans leurs terres.
Le bâtiment se révéla au beau milieu d’un bois. A son coté, s’écoulait un ruisseau qui actionnait une gigantesque roue de bois et de métal. Elle servait à actionner le moulin où les grains de houblons ou de malt sont moulus. Sur l’arcade de la porte, des runes, probablement naines étaient gravées dans la pierre. Regin avança vers la porte entrebâillée d’où s’échappait une forte odeur d’houblon et un bonne air chaud. A l’intérieur, des cuves en cuivre s’alignaient pour former deux rangées des deux cotés de la salle, l’unique salle dont se composait la brasserie. Un homme, ou même un bonhomme pour être plus précis s’approcha à son arrivée et déclara en ouvrant hospitalièrement les bras ;
« Bien le bonjour mon cher jeune homme ! Que puis je donc pour vous ? hop hop hop Laissez moi deviner ! Vous venez pour notre bière c’est cela ?
- Euh et bien c’est que … comment dire je viens pour, commença Regin
- Ah oui bien sur ! Je savais que c’était pour notre célèbre et délicieuse bière, la fameuse Bière de Ölheim ! Elle est unique ! Inimitable. C’est tout simplement la meilleur. Même ces bons maîtres nains reste bouches bées quand il voie sa belle couleur d’or ! Plus pure que l’or des mines naines et avec ces reflets d’ambre plus chatoyants que les cheveux de n’importe quelle elfe vois tu ! La recette se transmet de générations en générations ! C’est un secret de famille bien gardé ! Je me rappelle mon père qui disait que … etc dubita il. »
Le discours du brasseur semblait s’éterniser. D’abord 15 minutes, puis 30 minutes ! Regin répondait par de bref phrases, ou des hochements de tête pour affirmer les dires de l’homme mais il avait du mal a rester concentré sur le récit. Fredrik, le brasseur que l’on pourrait croire de souche naine à telle point qu’il tient sa bière en haute estime n’a d’autres point communs avec le peuple des mines qu’un ventre bien gras. Il était vêtu d’un tablier et d’une toque blanche qui contrastaient avec son visage rubicond. Une grande moustache rousse se déroulait autour de son petit nez rond et sur ces joues bien rondes également ! C’est ce genre de personnages qu’on voie tout le temps avec un large sourire fendant leur visage. Ces petits yeux plissés derrière ces sourcils broussailleux lui donnait un air amical.
« Mais bon ! Si je voudrais te raconter la totalité de l’histoire de mon arrière grand père et de son aventure dans les terres de Fangh, tu serais encore là au levée du soleil demain matin gamin ! hehe ! Je ne vais pas te baratiner pendant des heures non plus ! Ce n’est pas mon genre crois moi hehe ! Sinon je suis désolé, mais je n’ai plus de bière. Tout est partit ! C’est ces marchands du Nord ! De très bon clients tu peux me croire !

- Oui oui … votre arrière grand père. Les terres de Fangh ! Ah oui il y a de beau paysage la bas c’est certain. Et plus de bière, arf c’est con ça … Hein ?!! Comment ? Plus de bière ? Mais comment je vais faire moi ? se réveilla Regin ! »

Regin sortit, le soleil avait déjà bien entamé sa course dans le ciel. Il avait du rester à l’intérieur de la brasserie une heure au minimum. Fenn’tyr devait se demander pourquoi cela mettait autant de temps … Quoique après réflexions il se rappela des paroles du centaure.
« … car si je fais cela moi même, je serais contraint de fermer la taverne un moment, surtout que le brasseur la bas aime bien discuter un peu quand je vais le voir tu comprend ? »
Regin rigola. Il l’avait bien roulé ! Mais ça ne résoud pas mon problème pensa t il. Il faut que je trouve une solution et vîte !
Regin se mît donc en quête non pas de quêtes, ni même de cacahuètes ! Mais bel et bien de bière !
Il marcha quelques temps dans les bois, à travers les cimes des arbres. Il arriva à un endroit dégagé. C’était un champ, et sur un coté des noyers étaient plantés de manière régulière. A 50 mètres environ, Regin aperçu trois silhouettes. Elles descendaient le long du chemin qui, il le savait menait au château de Wermak. L’un d’eux était vêtu d’une tunique verte avec une immense épée (en fait, on voyait que ceci sur lui), l’autre d’une bure marron (son visage mystérieux était cacher sous une capuche et derrière un foulard) et le dernier … Le dernier était habillé d’une bure blanche avec quelque taches rouges plus ou moins brune. Sans doute de braves guerriers quêtant des aventures à travers le pays. Quand le groupe s’approcha, Regin esquissa une grimace. Ce n’étaient rien d’autre que des badauds. L’homme à la robe blanche était en réalité un moine, et les taches sur sa bure ressemblait plus à des tâches de vin que de sang. Son ventre telle un tonneau, confirmait que notre cher moine était sans soute un idole des dieux de la boisson.
« Bien le bonjour à toi cher ami ! déclara t il en agitant son bras ! (Regin aperçu une épée dans son dos) Nous cherchons la brasserie de Fredrik ?
- En effet, la froideur du petit matin nous a surpris et nous aimerions bien nous réchauffez le gosier si tu vois ce que je veux dire ! poursuivit l’homme à l’immense épée.
- Je crains hélas que la brasserie soit vidée de toute boisson. J’y reviens justement, et ils n’ont même plus une seule barique, une seule chope à nous vendre !
- Damnation ! cria dans un sursaut le dernier homme qui jusqu’à présent restait en retrait et silencieux.
- Je propose que nous buvions afin de remédier a nos maux ! dit le moine en sortant de sous ça bure une gourde. C’est la bière de secours en cas désespéré !
- AH ! ! ! crièrent en cœur la compagnie, de soulagement »
Il s’assirent sur une souche et écoutèrent tout en buvant le moine parler. C’était une bière qui venait de son pays, celui du soleil levant. A peine une minute plus tard, un petit rassemblement de paysans apparu au loin. Trois pour être précis. Il venait en direction de notre groupe.
J’espère qu’il veulent pas non plus goûter à notre bière pensa Regin déjà qu’il y en a pas beaucoup alors si il faut encore partager … Les badauds se rapprochaient de plus en plus, on voyait les fers de leurs fourches et faux briller à la lueur de l’aurore.
Tout s’un coup il se mirent à courir ! Ils dégainèrent des armes ! Ce n’étaient pas des outils, mais belle et bien des épées ! Qu’est ce qu’il voulait ? De l’argent ? non, ils n’auraient pas charger mais tendu une embuscade. C’était autre chose … Seraient ce les bandits dont avaient parler Fenn’tyr ? Ils ne me paraissent pas assez organiser pour que ce soit le cas !
L’un d’eux, drapé une cape verte cria « BIBINE ! ! !
- Tu veux ma bière ? Tu l’auras pas ! ! ! cria le moine en réponse tout en dégainant son épée large d’au moins quatre pouces»
La bataille qui s’ensuivit fût d’une violence a faire pâlir un orque. Le chocs des épées réveillant le doux matin. Les oiseaux s’envolant de leurs arbres où ils étaient douillettement perchés. Tout n’était que chaos et désolation. Rapidement les trois guerriers prirent le dessus. Après avoir été surpris, Regin et ses amis furent mis hors combat. Les trois autres volèrent la gourde et partirent au loin dans le froid en braillant des chansons à boire …
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